Il est important de prendre place sur le marché et de se faire connaître avant même la commercialisation. En effet, dans un marché aussi concurrentiel que celui de l’immobilier il faut savoir bien se placer et ce, au bon moment. Cela compte en particulier pour les nouveaux quartiers où les villes en plein changement, comme cela peut être le cas du projet Grand Paris

 

Installer un climat sain autour du programme

Au-delà des enjeux de la pré-commercialisation et de la récolte de fonds que celle-ci engendre, se faire connaître peut apporter davantage d’atouts. Il s’agit d’installer un climat sain dans le quartier et d’attirer les premiers clients. 

En commençant par porter l’attention sur les habitants et commerces du quartier afin d’installer un climat de confiance. L’important est de faire accepter le programme, le chantier et les changements que celui-ci inclut. Les habitants du quartier peuvent se présenter réticents face à l’arrivée d’un programme immobilier. Celui-ci présente en effet au premier abord de nombreux désavantages. Restructuration du quartier, travaux parfois également sur la route, un chantier bruyant et salissant, le tout engendrant plusieurs mois / années de troubles du quotidien. Les habitants ignorent et rejettent l’ensemble des aspects positifs que le programme peut leur apporter. Les commerces alentours quant à eux, voient arriver une potentielle concurrence selon le type de programme (un programme mixte résidentiel / tertiaire par exemple). C’est à l’équipe marketing du promoteur de leur faire ouvrir les yeux sur ces avantages. Ainsi le projet peut éviter les recours de riverains, les ralentissements d’acceptation du permis de construire et bien d’autres obstacles au projet. Il n’y a de conflit que lorsque l’une des parties n’y voit pas d’intérêts personnels, aux promoteurs donc de les faire découvrir.

 

Adapter le discours marketing

L’équipe marketing du promoteur doit faire passer un message simple : ce n’est pas juste un chantier sur plusieurs mois mais la mise en place d’une valeur ajoutée au quartier sur le long terme. A travers l’ensemble des supports, il faut démontrer que le bâtiment sera un atout pour le quartier et la ville. Son architecture peut harmoniser l’esthétique du quartier. Les futurs commerces peuvent faciliter la vie des habitants. Les routes peuvent devenir de meilleure qualité et la signalisation plus efficace. De nouveaux habitants peuvent rejoindre la communauté du quartier. Les bâtiments tertiaires et résidentiels peuvent apporter de nouveaux clients aux commerces existants. Il existe ainsi de nombreux arguments en faveur du programme immobilier qui s’installe au coin de la rue. Le tout, est d’arriver à les communiquer et ainsi faire accepter les travaux. 

Afin de pouvoir ainsi transmettre les messages les plus convaincants, le promoteur doit connaître son environnement, le territoire et ses points forts. Le message n’en sera que plus personnalisé et convaincant. Car en effet, il ne faut pas séduire que les futurs acheteurs mais aussi les résidents du quartier. Ces derniers peuvent s’avérer être de réels alliés comme de réels ennemis. L’avantage supplémentaire, est d’acquérir potentiellement des prospects par bouche à oreille. Il s’agit tout de même d’une technique marketing vieille comme le monde. 

 

Avoir une présence dans le quartier

Pour se faire accepter, et que l’on écoute son discours, il faut savoir écouter celui des autres. Simplement en se montrant présent, le promoteur peut ainsi se faire accepter plus facilement. Écouter les inquiétudes des habitants et connaître la vie du quartier est un atout indispensable. Pour cela, une bulle de vente ne suffira pas. Il faut participer à la vie du quartier en étant présent à des événements, en proposant des moments de dialogue dans la mairie, d’être joignable si les riverains ont besoin de réponses… 

Les craintes et la réticence viennent souvent du fait qu’un programme et un promoteur sont méconnus. Pour maîtriser ces sentiments, il suffit simplement d’être abordable et à l’écoute.